Insémination Les coopératives craignent l'après monopole
« Si elle est mise en oeuvre sans précaution, la libre concurrence dans l'insémination peut s'avérer catastrophique pour notre élevage » s'est inquiété Serge Paran, président de l'Union nationale des coopératives d'élevage et d'insémination animale (Unceia).
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Il s'exprimait lors de l'assemblée générale de l'union qui se tenait les 14 et 15 février à Clermont-Ferrand. Il a voulu alerter les pouvoirs publics sur les risques que peut engendrer la future perte du monopole sur l'insémination des animaux d'élevage.
« Les coopératives ont intérêt à se regrouper sous des formes juridiques adaptées et à mettre en commun leurs moyens »
« Nous ne ferons pas l'économie de l'élevage français » a répondu Pascal Viné, conseiller du ministre de l'agriculture.
Il marquait ainsi la reconnaissance par le gouvernement, du rôle important des coopératives inséminatrices dans l'élevage français. « Les coopératives ont intérêt à se regrouper sous des formes juridiques adaptées et à mettre en commun leurs moyens » propose Serge Paran en guise de parade aux risques d'un marché libéralisé.
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